Henri Charlier, peintre, dessinateur, poète, musicien « grégorianiste » mais aussi sculpteur, est considéré comme l'un des plus importants artistes chrétiens du 20ème siècle. Né dans une famille athée, il se convertit à l'âge de 30 ans, à peu près au même moment que ses contemporains et amis Charles Péguy et Jacques Maritain. A partir de ce moment-là, il axe son art dans un but strictement catholique. Aussi, son œuvre sculpturale est essentiellement religieuse. Dans sa maison du Mesnil-Saint-Loup (Aude), il forme et accueille de nombreux autres artistes, dans un style qui vise à débarrasser l'art chrétien du style sulpicien. Il travaille beaucoup pour les églises et les monastères (il est ami de Solesmes où il réalise le gisant de Dom Guéranger et du Barroux) : calvaires, chemins de croix, statues de la vierge etc… 260 œuvres en taille directe (sans croquis préalable ni modèle, tenant compte de la forme originelle du bloc pour en faire émerger une forme nouvelle, imaginée par le sculpteur) dans le bois et la pierre sont dispersées dans le monde : France, Belgique, Hollande, Suisse, Canada, USA, Japon. Infatigable il réalise sa dernière œuvre à 89 ans.
Ecrivain, très engagé à droite, il tient de 1956 à 1976, la chronique liturgique de la revue « Itinéraires » de Jean Madiran, sous le pseudonyme de Minimus.
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Henri Charlier réalise trois bas-reliefs pour Le maître-autel de la chapelle. En marbre blanc de l’Echaillon, celui-ci a été offert par le baron Antoine Seiguier.
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Dans l’ordre, les sacrifices d’Abraham, d’Abel et de Melchisedech
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Source : Henri Charlier peintre sculpteur, Dom Henri, éditions Terramare 2011.