Voreppe


Le célèbre orfèvre parisien Edmond Lesage, (1859-1928), a repris en 1896, au 7 rue Férou, l’atelier
d’Alexandre Chertier, spécialisé dans l’orfèvrerie et le bronze d’église.

Edmond Lesage, puis son fils Louis, continuent à travailler essentiellement pour des édifices religieux en France, surtout à Paris et à l’étranger.

Edmond et Louis réalisent entre autres un important ensemble d’orfèvrerie pour le
Sacré-Cœur de Montmartre, ainsi que pour Saint-Sulpice.

Pierre Pouradier-Duteil, architecte du Petit Séminaire de Voreppe, les contacte afin qu’ils réalisent d’après ses croquis les ornements d’autel. Le marché est conclu pour 10 000 frs.

Equipement de l'autel

Cliquer sur la photo pour accéder à l'abum complet.

 

  Page en évolution
24/12/1931  Le premier coup de pioche 
05/05/1932 Les deux plans
15/05/1932 Bénédiction de la première pierre, l'invitation de l'Evêque
19/05/1932 Bénédiction de la première pierre, la cérémonie
15/09/1932 La Croix de l'Isère Situation du Petit Séminaire
05/02/1933 La Croix de l'isère Vue panoramique de la façade sud
15/06/1933 Lettre de Mgr Alexandre CAILLOT pour annoncer la fête du Sacré-Cœur 
13/07/1933 Première réunion d'anciens de St Antoine et de La Côte St André à Voreppe
08/10/1933 La Croix de l'isère Développement des façades nord
1933  La Croix de l'isère Annuaire-Almanach dauphinois. Plan géométrale ou par terre
08/02/1934 Inauguration de la chapelle
29/06/1934 Consécration de la chapelle
29/11/1934  Inauguration de la salle de spectacle
25/12/1940  Le Petit Dauphinois : Le petit séminaire bombardé

Juin 1940

Lors de la bataille de Voreppe, le 24 juin 1940, les obus allemands tombent sur la propriété et provoquent de sérieux dégâts aux façades et à la toiture.

Les façades tournées vers le Nord-Ouest exposées au feu de l’armée allemande ont été sérieusement endommagées.

De nombreuses vitres sont brisées, heureusement les vitraux ne souffrent pas trop.

L’armistice, signé au milieu de la nuit, sauve sans doute le bâtiment.

24 juin 1940 20131110 1803913278 24 juin 1940 20131110 2077831010


24 juin 1940 20131110 1034957437

 

24 juin 1940 montage


 livre1

Cliquez sur l'image pour lire

29 pages imprimées par ALLIER Père et fils le 5 décembre 1940, auteur Daniel JACOMET

Format 18 x 25. Prix 20 F, mais certainement épuisé.

Quelques éléments historiques sur le séminaire « avant Voreppe ».

3 photos du séminaire après le bombardement.

La conclusion du livre, très politique, a un petit relent admiratif du maréchal PETAIN typique de l’époque !?

Plusieurs dessins au fusain de Pierre POURADIER-DUTEIL, l’architecte du séminaire et croquis à la plume de DUCUKIT.

Préface de monseigneur CAILLOT, du général CARTIER et de monseigneur VITTOZ.

 livre2  

251 pages au format 24 x 14,5 cm édité à compte d’auteur en 1990, sur la « Bataille de Voreppe le 24 juin 1940 » incluant 4 photos du séminaire endommagé par les bombes. 

 livre3  

2004

Edité par le Corepha

Comité de Recherche et de Production de l’Histoire et de l’Art à Voreppe.

Les pages 109 à 115 sont consacrés à l’abbé Louis GAILLARD professeur au Petit Séminaire de 1933 à 1942, date à laquelle il devient aussi curé de Voreppe.

Décoré de la Croix de Guerre le 1er juin 1945 car c’était un authentique résistant.

 livre4a  

Août 1980

55 pages

Edité par le Corepha

Comité de Recherche et de Production de l’Histoire et de l’Art à Voreppe.

Ecrit par André DEMIRLEAU, Paul dans la résistance et maire de Voreppe après la 2de guerre mondiale.

Plusieurs pages évoquent l’action résistante de l’abbé Louis GAILLARD professeur au Petit Séminaire de 1933 à 1942, date à laquelle il

 


 

La libération

En août-septembre 1944, les alliés ont utilisé le site pendant quelques jours pour y stationner leurs troupes.

L’alignement de camions militaires dans la cour est impressionnant.

liberation 20131110 2001749985

liberation 20131110 1655413546

Marins 1940

Merci à François BALLET pour les photos de cette période.

Clocher de l’ancien Petit séminaire du Sacré-Cœur
Visite du 18 janvier 2024 par Olivier Condemine

01Cloche

Ancien emplacement du sonneur de la cloche

La corde d’actionnement de la volée pendait au 3ème étage, en traversant le plafond à l’angle avec le mur côté cour intérieur.

02cloche

Plan du 3ème étage (extrait)

03cloche

Ancien passage de la corde

Accès au clocher

La porte d’accès au clocher se situe dans la pièce qui est au 4ème étage (indiquée par la flèche, sur le plan). Depuis la base du clocher, une échelle métallique verticale permet de monter à une plateforme située au niveau de la base des abat-sons.

04cloche

Plan du 4ème étage

05cloche

  Échelle d’accès à la base du clocher

Depuis la plateforme, une 2ème échelle métallique permet d’accéder à la partie supérieure du clocher (étage situé au- dessus des abat-sons).
L’étage des abat-sons se termine par des poutres croisées servant de support pour la fixation d’un beffroi en métal.

06cloche 07cloche
Étage des abat-sons (plateforme et poutres croisées)

Cloche

Une cloche, fondue en 1933 par Paccard est installée dans le beffroi. Elle est suspendue à un joug en métal, par une anse à palette.
Une roue de sonnerie en métal permettait, à l’aide d’une corde, de mettre la cloche en mouvement (volée en lancé-franc). Aucun marteau de tintement n’équipe la cloche (qui ne sonnait qu’en volée).

08cloche

Diamètre : 61,5 cm - Masse estimée : 145 kg - Note : ré# octave 4

Cliquer sur l'image pour entendre le son de la cloche.

Les cinq partiels de la cloche ont été mesurés à partir d’une analyse spectrale d’un enregistrement du son émis par un coup de battant.
Dans le tableau suivant, pour chaque partiel, on a indiqué la fréquence de la note théorique (au diapason la 440 Hz) ainsi que l’écart entre la fréquence mesurée et la fréquence théorique (en 16ème de demi-tons).
La note ressentie est le ré# octave 4 (+3/16e de demi-tons par rapport au diapason la 440 Hz).

Partiels

Note théorique

Fréquence théorique

Fréquence mesurée

Écart en 16ème de demi-tons

Bourdon

ré#3

311,13 Hz

319,90 Hz

+7/16

Fondamental

ré#4

622,26 Hz

637,53 Hz

+6/16

Tierce mineure

fa#4

740 Hz

755,52 Hz

+5/16

Quinte

la#4

932,34 Hz

948,80 Hz

+4/16

Nominal

ré#5

1244,52 Hz

1269,17 Hz

+5/16

Les cinq partiels de la cloche


Épigraphie et décors de la cloche

Le cerveau est décoré par des feuilles d’acanthes. Le numéro « 41 » (numéro de commande Paccard) est inscrit au niveau de l’épaule, suivi d’une frise de rinceaux.

Sous la frise, sur le haut de la panse, des effigies sont réparties de la manière suivante : la marque de Paccard (avec l’inscription « LES FILS DE G. PACCARD A ANNECY LE VIEUX »), le Christ en croix, Saint Joseph et une effigie difficile à identifier (peut être : la Vierge de Pitié avec saint Jean et sainte Marie Madeleine ?).

09cloche  10cloche  11cloche  12cloche 
              Marque du fondeur                     Christ en croix                               St Joseph                                 Vierge de pitié ?

Sur la panse, deux inscriptions difficilement lisibles sont reproduites ci-après.

Sur la 1ère face (sous le Christ en croix), les 4 lignes suivantes :

ANNO DOMINI MCMXXXIII
PIO XI PONTIFICE MAXIMO
ALEXANDRO CAILLOT EPISCOPO GRATIANOPOLITANO
SACRATISSIMO CORDI JESU DICATA FUI

 

Sur la 2ème face (sous l’effigie difficile à identifier), les 3 lignes suivantes :

VOCOR ANUNTIATIO.
CANTABO ALUMNIS SEMINARII MINORIS.
MAGISTER APERT ET VOCAT TE.

13cloche   14cloche
Corde de mise en volée de la cloche     Battant

                                                              

n  1968 : l’ex petit séminaire devient le « collège du Sacré-Cœur », les classes de 2de à philosophie sont transférées à TULLINS au séminaire des rédemptoristes.

n  1973 : Signature d’un contrat avec l’état.

n  1979 : Installation de la section boulangerie

n  1980 : Le lycée d’enseignement technique et professionnel (formation couture, hôtellerie) de Grenoble déménage à Voreppe et prend le nom de « la Jacquinière » (nom du quartier de Voreppe).

n  1986 : ouverture des sections électronique et électrotechnique. 

n  1988 : Fusion du collège et du lycée : une seule direction

n  2002-2003 : construction d’un nouveau bâtiment des métiers de bouche.

n  2003 : Le 10 mars, le label "Architecture Contemporaine Remarquable" est décerné à l'ancien petit séminaire.

n  2003 : Le collège du Sacré-Cœur et le lycée professionnel et technologique La Jacquinière prennent le nom de « Ensemble scolaire catholique les portes de Chartreuse ».

n  2010 : Fermeture du lycée technologique. 

n  2015 : Décision de la direction diocésaine de fermer progressivement le collège. Il est remplacé par les sections commerce et vente.

n  2018 : L’ensemble scolaire catholique les portes de Chartreuse devient Lycée professionnel des Portes de Chartreuse.

n  2024 : Extension du bâtiment des métiers de bouche et développement des formations par alternance.